OLYMPE AUTOUR DU MONDE

AUSTRALIE - INDONESIE

Un faux départ

C'est le 2 septembre 2011 que nous décidons de lever l'ancre de Fanny Bay, à Darwin, où nous avons passé presque un mois très agréable sous un chaud soleil qui ne s'est à aucun moment démenti.

Pour une fois, le site internet est à jour, nous avons mis en ligne deux jours plus tôt le récit de l'escale australienne et nous n'aurions pas dû! Nous avons en effet anticipé dans notre récit cette dernière journée qui ne sera pas…la dernière! Nous levons le mouillage comme prévu pour nous diriger vers la marina de Cullen Bay et y faire le plein de gasoil. Arrivés sur place, un petit ferry termine son plein et un autre voilier attend son tour. Nous nous amarrons donc derrière lui le long du ponton flottant; la manœuvre n'est pas très aisée car ce ponton se situe juste à l'extérieur de l'écluse d'entrée de la marina dont le trop-plein provoque courants et remous dans cet étroit goulet.

Après le départ du ferry, le voilier s'installe pour faire son plein; au bout d'un certain temps qui nous parut bien long, le skipper du voilier vient nous voir pour nous dire que le système de délivrance automatique par carte bancaire semble ne pas fonctionner : ayant appelé sa banque, celle-ci lui confirme qu'il n'y a pas de problème avec sa carte et que c'est sans doute le terminal du fournisseur qui a un problème. Il nous demande donc d'essayer et, malheureusement, le dysfonctionnement se confirme.

Il appelle alors le responsable de la marina, lequel appelle la société pétrolière qui lui indique que la cuve doit être vide et qu'ils feront le maximum pour livrer à 16h; mais nous sommes un vendredi…

Nous repartons donc à notre mouillage en longeant un grand banc de sable pour en faire le tour; ce banc est bien signalé par une bouée bâbord à son extrémité sud à l'entrée de la marina mais pas à son extrémité nord. Mais dès que le fond sur la carte le permet, fond de 2 mètres plus 1,70 mètres de hauteur de marée, nous virons pour rejoindre Fanny Bay et … nous nous plantons dans le sable!

Bien entendu, impossible de se dégager, il est 13h30 et nous sommes à 1h30 de la basse mer qui doit encore baisser de 1,20 mètre. Vous imaginez la suite : le bateau qui gîte de plus en plus (il se calera sur la coque avec un angle de 30° seulement). On ne se sentait pas très fiers!

On fera donc le spectacle toute l'après-midi; un pêcheur, manifestement imbibé de bière et de bonne intention, viendra avec sa barque nous aider à mettre la ligne de mouillage secondaire en travers du bateau pour éviter de déraper sur des fonds plus hauts lorsque la mer remontera puis nous plantera là en embarquant une pince multiprise que le captain lui avait prêtée…

Puis c'est le gros Zodiac de la police maritime qui viendra nous voir pour rigoler avec nous et nous dire que la marée remonterait vite car c'était un gros coefficient; il est vrai que le marnage ce jour là était de 7 mètres, un des plus gros de l'année. Ils iront voir ensuite un catamaran qui avait démâté.

Effectivement, conformément aux calculs et aux données de marée du GPS, à 16h30 nous flottions à nouveau mais toujours coincés. En changeant le point de tire de la ligne de mouillage en le déplaçant sur l'avant, le bateau pivota et se trouva enfin libéré. Il ne restait plus qu'à remonter l'ancre et regagner notre place à Fanny Bay, décidant après ces émotions de remettre au lendemain notre départ. Moralité de cette histoire : attention aux bancs de sables, leur forme et leur étendue varie dans le temps; il faut donc les contourner très largement.

Nous étions cependant sceptiques sur l'approvisionnement en gasoil de la marina et Maryse suggéra que le lendemain matin, avant de nous rendre à la pompe de Cullen Bay, nous fassions quelques bidonnages auprès de la station service située à un bon kilomètre du Sailing Club au cas où; ça nous éviterait de revenir une nouvelle fois pour faire ce bidonnage si par malheur la pompe n'avait pas été réapprovisionnée.

Le lendemain matin, nous voilà donc partis en annexe avec nos quatre bidons de 20 litres et deux diables; heureusement, la mer était haute, ce qui allait grandement simplifier les opérations de chargement. Nous fîmes un premier voyage à la station où un australien adepte du look "make love, not war" des années soixante qui passait en vélo eut pitié de nous et nous demanda de l'attendre pendant qu'il allait chercher son pick-up pour nous ramener! L'opinion du captain sur les australiens remontait fort…

Quelques minutes plus tard, le pick-up arrivait; il était à l'image de son propriétaire : peau de panthère sur le volant et les sièges, statuettes de Bouddha, collier de graines suspendu, bref plus vrai que vrai! Il nous ramena avec nos quatre bidons pleins au Sailing Club.

Après un aller-retour au bateau pour vider les bidons dans le réservoir, nous voilà repartis à la station service pour un deuxième tour; là, nous rencontrons le propriétaire d'un bateau que nous avions croisé la veille au ponton de Cullen Bay; il nous confirme alors qu'il n'y aura pas de gasoil avant lundi au mieux! Nous avons donc bien fait d'anticiper nos bidonnages…

Mais cette fois, pas d'adepte de Krishna ou de Boudha pour nous ramener; nous reviendrons donc à pied en tirant nos diables, trois bidons sur celui du captain, un seul sur celui du mousse qui n'aurait d'ailleurs pas accepté une charge supplémentaire (je parle du diable et pas du mousse!).

Avec les 160 litres transvasés et les 180 litres qui restaient, nous voilà donc munis de 340 litres pour une petite traversée de 950 milles; voilà qui devrait être suffisant, même si la météo prévoit peu de vent les deux premiers jours. Nous arrêterons donc là nos bidonnages.

Le temps de remonter l'annexe à bord et de remonter le mouillage, nous voilà donc enfin partis pour Bali à 10h30. C'est au moteur que nous entamons ce parcours, le vent étant quasiment nul. Ce n'est que vers 17h30 qu'une légère brise se lèvera nous permettant d'établir les voiles au près; malheureusement, cette embellie sera de courte durée puisque deux heures plus tard, le vent tombera à nouveau complètement, nous obligeant à remettre le moteur en route.

Le lendemain matin, toujours pas de vent et nous avons déjà consommé 90 litres de notre précieux carburant. Deux gros dauphins viendront tourner autour du bateau quelques minutes puis nous serons survolés à basse altitude par l'avion des douanes qui nous demanderont les informations habituelles par VHF.

Le point du jour donnera une distance parcourue de 140 nm, merci à la brise Diesel!

Puis le sondeur semblera donner des informations erratiques, oscillant de manière permanente entre 130 mètres et au-delà de 200 mètres; nous penserons dans un premier temps que le capteur de coque avait besoin d'être nettoyé. Nous l'enlèverons du passe-coque pour lui enlever les quelques algues collées mais cela ne changea rien. Or, nous étions au large d'une immense embouchure de rivière dans laquelle l'eau douce se mélange à l'eau de mer salée et on sait qu'un sondeur n'aime pas fonctionner dans une eau constituée de couches de différentes densités. Cela se confirma puisqu'une fois sortis de cette zone, les anomalies disparurent.

Dans la nuit qui suivit, nous fûmes dépassés par deux navires de commerce.

Le 5 au matin, un vent léger se lèvera nous permettant de remettre les voiles pour avancer à une vitesse comprise entre 2 et 2,5 nœuds! Olympe ne s'est jamais autant traîné mais nous commencions à nous préoccuper de notre autonomie de carburant.

Malheureusement, ce sera de courte durée puisque quatre heures et demi plus tard, le vent tomba de nouveau; il y aura ainsi une succession de périodes de voile, courtes et lentes, et de périodes de moteur, longues! 134 milles auront été néanmoins parcourus au cours de la deuxième journée.

Une escale imprévue

Le 6 au petit matin, il ne reste que 140 litres de gasoil et il n'y a toujours pas de vent. Nous faisons marcher le moteur à bas régime pour consommer moins (1300 tr/mn) et nous prenons un nouveau fichier météo qui n'est guère encourageant : la bulle anticyclonique dans laquelle nous sommes englués se déplace avec nous dans la même direction! Nous prenons alors la décision de nous dérouter en fin d'après-midi sur la ville de Kupang au sud-ouest de l'île Timor pour refaire du carburant. Le temps est toujours aussi chaud depuis le départ, 31°C à 33°C le jour, les nuits étant plus "fraîches" avec 27°C. Quant à la mer, elle aura souvent été d'huile…

C'est le 7 septembre que nous embouquons le dernier chenal entre les îles Timor et Roti où en quelques instants et sans prévenir, le vent montera à 25 puis 30 nœuds avant de retomber à zéro une heure plus tard; décidément, cette mer de Timor réserve bien des surprises!

C'est à 18h que nous mouillerons devant la ville de Kupang près de deux cargos, après 481 milles nautiques parcourus; il restait alors 80 litres dans le réservoir. L'endroit paraît un peu glauque; un bord de mer bordé de constructions en ruines, la petite plage décrite par le guide nautique n'est en fait qu'un étroit couloir rempli de cailloux et assailli par la houle, présageant des débarquements délicats avec l'annexe.

Et puis là-dessus vient se greffer un problème administratif : le fameux permis de croisière que nous avions obtenu par l'intermédiaire d'un agent à Bali, tout comme notre clearance de sortie de l'Australie ne prévoyait pas ce port d'entrée en Indonésie; et ici on demande beaucoup de papiers qu'il faut ensuite suivre à la lettre sous peine d'ennuis majeurs.

Nous avions bien essayé avant et après l'arrivée de joindre un agent indiqué dans notre guide qui se charge pour vous de toutes les formalités auprès des nombreux services intéressés, mais sans succès; et l'expérience montre que plus un pays est pauvre, plus il y a de services et plus ils sont tatillons! Et puis était-il bien nécessaire de faire des formalités d'entrée dans un port où nous n'avions l'intention de ne rester que le temps de faire un plein? Nous pensions évidemment que non, ou plutôt nous n'en avions pas envie!

Mais débarquer avec nos jerrycans sur cette "plage" et partir à l'aventure dans cette ville grouillante à on ne sait quelle distance en étant en infraction avec les Douanes et l'Immigration, voilà qui ne nous enchantait pas non plus…Car rien n'est semble-t-il prévu pour faire le plein sur un quai qui n'existe d'ailleurs pas.

Le lendemain étant un autre jour, nous décidâmes de prendre un bon dîner, de passer une bonne nuit et d'aviser au réveil sous les chants des prières de la mosquée située en bordure du rivage et qui n'en finissaient pas.

Après le petit déjeuner, nous avions établi un plan de bataille : dans l'ordre, essayer de joindre l'agent pour avoir son avis sur les formalités et organiser une livraison de carburant à bord, ce qui rentre aussi dans ses fonctions. En cas d'insuccès, aller en ville retirer de la monnaie locale et repérer la station service la plus proche.

L'appel par VHF et par téléphone auprès de l'agent n'ayant rien donné, nous prenons l'annexe pour tenter d'atterrir sans casse sur le rivage; mais Maryse a une idée : pourquoi ne pas aller demander au cargo voisin comment il est possible de se procurer du gasoil. Aussitôt dit, aussitôt fait; nous nous approchons du dit cargo et interpellons un matelot au look chinois qui ne parle pas anglais. Nous en faisons le tour et tombons sur un autre marin qui nous comprend et va chercher son chef. Ce dernier comprend bien notre problème, nous dit qu'il y a une solution et va chercher son chef. L'anglais s'améliore de chef en chef!

Ce dernier passe un coup de fil magique à un copain qui déclare qu'il peut livrer à bord et dès aujourd'hui (!) le précieux carburant pour la quantité désirée, moyennant le prix de 7 500 roupies indonésiennes le litre, soit environ 0,66 euro… Nous en commandons aussitôt 300 litres en précisant que nous n'avons pas d'argent liquide local et qu'il nous faudra aller en ville pour en retirer; qu'à cela ne tienne, le livreur nous y emmènera. Nous repartons alors aussitôt au bateau attendre ce bienfaiteur, ravis de la tournure des évènements!

Pendant que nous attendions, un homme en pirogue vient nous apporter un bout de papier informe sur lequel est écrit à la main le nom d'un agent, Ayub, qui fait aussi office d'accompagnateur de touristes et susceptible d'effectuer toutes les formalités nécessaires pour les bateaux de passage; il se trouve au Teddy's Bar. Voilà au moins une solution pour ces fichues formalités si nous y étions obligés.

Deux heures plus tard, une grosse barque en bois typique des lieux, de forme très allongée avec une proue très relevée, arrive au bateau avec les précieux bidons de gasoil : rapide et efficace. Je m'enquiers de l'origine et de la qualité du gasoil et de la présence éventuelle d'eau. On m'assure qu'il a été prélevé à la pompe d'une station service et que sa qualité est irréprochable (L'Indonésie est d'ailleurs un pays producteur).

Il avait en effet une bien meilleure allure que celui qui nous avait été livré de la même manière aux Galapagos et d'une couleur bien plus claire. Commencent alors les opérations de siphonage effectuées de bouche de maître par Dalan pendant que la barque retourne vers le cargo voisin.

Les opérations de remplissage une fois terminées, c'est finalement avec notre annexe que le captain et Dalan partiront vers la plage où nous attendait… Ayub! Copain du livreur de gasoil, il avait sans doute été prévenu que nous pouvions être des clients pour lui. Le captain mit aussitôt les choses au point en lui expliquant que nous ne comptions pas rester et que le seul service qu'il pouvait lui rendre était de le conduire à une banque équipée d'un distributeur. Pendant ce temps, Dalan gardait l'annexe sur la plage, l'organisation était parfaite.

Nous partîmes alors à pied en prenant la rue parallèle au littoral et située derrière les bâtiments en ruine que l'on apercevait du bateau. La rue était étroite et à sens unique, la circulation intense essentiellement composée de deux roues et de camionnettes. Ça klaxonnait de partout, ça grouillait sur la rue et sur les trottoirs dont il fallait régulièrement descendre pour passer sur la chaussée, tant ils étaient encombrés, au risque de se faire renverser par des véhicules qui considéraient manifestement que sur la chaussée, ils étaient chez eux…

Par contre, il ne semble pas que l'Islamisme du pays soit bien virulent ou extrémiste; il n'y avait pas de femmes voilées et on ne peut pas dire que les prières du minaret de la mosquée troublaient les passants! Quant à nos livreurs, ils acceptèrent de bon cœur une bière bien fraîche…

C'est pratiquement avec une mallette pleine de billets que le captain revint au bateau avec le livreur de gasoil pour le payer; en effet, la roupie indonésienne ne vaut pas grand-chose, un billet de 50 000 roupies ne valant guère que 4,4 euros! Commence alors le compte des billets pour remettre la somme calculée par le captain; le volume de billets était impressionnant! Et suivant les conseils de "l'agent" Ayub, nous ne traînons pas et déguerpissons pour ne plus être là lorsque les douanes arriveront, ce qui ne devait plus tarder.

Deuxième étape

Deux options s'offraient à nous : ou bien partir vers l'ouest nord-ouest pour longer les côtes sud des îles Flores et Sumbawa et passer au nord de l'île Sumba, ou bien rejoindre notre route initiale au sud de Sumba. C'est cette deuxième option que nous avons retenue car le vent prévu y était plus fort.

Dès que nous aurons contourné la petite île de Semau par le nord, nous mîmes le cap sur la pointe sud de Sumba, nous faisant ainsi passer au nord de Savu. Allure vent de travers force 4 sur bâbord, nous avancions enfin correctement à la voile!

Et puis au bout de 50 milles parcourus, coup tonnerre dans le carré : p… de b… de m…. jure le captain; Maryse, inquiète, se demande quelle catastrophe arrive. Dans un moment de lucidité tardif, le captain se précipite sur sa calculette, compte et recompte et n'en revient pas! S'étant trompé d'un zéro, il a payé dix fois le prix du gasoil!!! Voilà au moins l'explication de la "valise" de billets, des yeux comme des soucoupes des livreurs de la marchandise qui se sont bien gardés de dire quoi que ce soit et des rires et chants que nous avions entendus lorsqu'ils étaient partis dans leur chaloupe.

Le captain veut faire demi-tour pour récupérer le trop payé mais Maryse, plus lucide et moins énervée, lui dit que ces gens qui ont eu la malhonnêteté de ne rien dire pourront tout aussi bien affirmer qu'ils n'ont reçu que la somme exacte et qu'aucune preuve ne pourra leur être opposée; qui plus est, il sera difficile d'aller se plaindre aux autorités puisque nous avons fait une escale clandestine! Bref, le captain a beau être furieux après ces grigous mais surtout après lui-même, il est bien obligé de se ranger aux arguments de son second : jusqu'à épuisement du stock, Olympe transportera le gasoil le plus cher du monde!

L'ambiance à bord va alors être un peu morose, d'autant que le vent baisse et que ce sont à nouveau des successions de périodes de moteur et de voile qui vont rythmer le bord jusque dans la nuit du 10 au 11 où le vent va enfin se lever définitivement jusqu'à l'arrivée. Et il va se lever fort, 20 puis 25 puis 32 nœuds par vent arrière, génois tangonné et grand voile en ciseaux. La mer devient vite forte avec une houle impressionnante.

Les 24 dernières heures seront éprouvantes, malgré un beau lever de soleil car nous avancions trop vite pour une arrivée de jour impérative d'après les guides; nous serons donc obligés de réduire de plus en plus la voilure pour ne terminer que par un bout de génois de la taille d'un mouchoir, un comble après les périodes de calmes plats que nous avions connues!

Et puis, lors de la dernière nuit, nous traverserons le détroit de Lombok, le bras de mer séparant l'île de Lombok et celle de Bali; les courants y sont violents, jusqu'à 8 nœuds dans le sens nord-sud pendant la mousson de sud-est. Nous avancions en crabe avec une route fond à 60° du cap du bateau, dans une mer devenue folle : 8 nœuds de courant perpendiculaire à l'énorme houle de sud-est, nous étions dans une énorme marmite, les 16 tonnes d'Olympe étant secoués comme un fétu de paille. Dommage que ce fut de nuit car nous aurions pu prendre films et photos impressionnants. C'était peut-être un avant-goût de ce qui nous attend entre Madagascar et l'Afrique du sud où les conditions peuvent être encore bien pires…

Il nous faudra remettre toute la toile et nous aider du moteur pour arriver à prendre le chenal d'entrée au nord de l'île Serangan au sud-est de Bali où un mouillage sur bouée nous attendait avant d'obtenir une place dans la marina de l'autre côté de l'île à partir du 17 septembre.

Le 12 à 9h40, nous prenions la bouée au milieu de nombreux gros voiliers charter locaux au charme fou; situés derrière la barrière corallienne où est échoué un cargo, nous étions à l'abri de la houle dans un vent restant soutenu à plus de 20 nœuds. Bonjour l'Indonésie mais, contrairement à ce que Bernadette du bateau Guerelec avait affirmé à Maryse, la mer de Timor ne restera pas parmi nos meilleurs souvenirs!

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