Agadir Lanzarote
Le vendredi matin, 26 septembre, la course commence pour récupérer les passeports tamponnés, les papiers du bateau dont le capitaine se demande comment ils peuvent être en possession de la police, vu qu'il ne lui les a jamais donnés, et les formulaires de la douane gardés par celle-ci. La voile est une activité qui apprend la patience, heureusement car il en faut, les documents n'en finissant pas de se balader entre la marina et le poste central situé au port de commerce. Vers midi nous récupèreront nos passeport ainsi que celui de notre nouveau compagnon Olivier, les papiers du bateau (la police les avait bien!) mais toujours pas de formulaires de douane.
C'est alors que passe providentiellement le chef de la douane avec son beau tout-terrain tout neuf de la guerre de 14 : le captain l'interpelle et lui expose le problème en lui disant que ces fameux papiers sont toujours dans ses services au port de commerce; il tentera bien, sans conviction, de nous faire croire que nous les avons gardés et perdus puis, dans un élan de générosité, nous demandera vers quelle destination nous partons; à la réponse "Lanzarote", il mimera une réflexion intense pour finalement répondre : "vous pouvez y aller sans papiers, je vous y autorise "! Qui a dit que les administrations sont tatillonnes?
Pendant ce temps, Olivier, notre passager pour cette traversée (voir chapitres escale Maroc et portraits), prépare son vélo avant de le hisser à bord : démontage des pédales, protection au WD 40, emballage dans un film plastique puis fixation au bastingage.
Séance photos avec Elisabeth et Jean puis, à 12h30, les amarres sont larguées : nous quittons le territoire marocain à destination de l'île la plus proche des Canaries, Lanzarote.
Sur le plan navigation il n'y a pas grand-chose à dire, sinon que le vent refusera à plusieurs reprises, tournera du nord-ouest au sud sud-ouest puis ouest sud-ouest et que les deux tiers du parcours ont été effectués au moteur, au grand désespoir d'Olivier qui faisait sa première traversée à la voile depuis son départ.
Nous rattraperons un voilier français parti une heure avant nous avec lequel nous ferons un bout de chemin au cours de la première nuit puis, le lendemain, un catamaran américain parti trois heures plus tôt.
Olivier put tout de même apprécier une petite "chevauchée" au près bon plein entre 7 et 8 nœuds puis un banc de dauphins passant assez loin devant l'étrave en faisant leurs bonds caractéristiques. Il participa activement à la vie du bord, prenant son tour pour les quarts de nuit, mitraillant avec un appareil photo le bateau, le ciel et la mer sous toutes les coutures et faisant la cuisine pour la plus grande satisfaction de l'équipage! Bref, après une mise à niveau sur le réglage des voiles, il fera un équipier de premier choix.
Vers deux heures du matin, la seconde nuit, on apercevra les premières lueurs de la côte de Lanzarote que nous longerons jusqu'à son extrémité sud pour gagner la marina Rubicon à 9h10 le dimanche matin. Notre guide vantait cette marina pour ses qualités qui sont bien réelles : accueil parfait, beaucoup d'espaces pour manœuvrer entre les pontons, installations récentes et propres et, autour, un complexe touristique architecturalement réussi avec hôtels, restaurants, boutiques, piscine, le tout à vingt minutes à pied de la petite ville de Playa Blanca.
Seul bémol à ce tableau idyllique, les nausées de Maryse qui ne l'ont pas quittée de toute la traversée malgré une mer calme! Que faire?
C'est alors que passe providentiellement le chef de la douane avec son beau tout-terrain tout neuf de la guerre de 14 : le captain l'interpelle et lui expose le problème en lui disant que ces fameux papiers sont toujours dans ses services au port de commerce; il tentera bien, sans conviction, de nous faire croire que nous les avons gardés et perdus puis, dans un élan de générosité, nous demandera vers quelle destination nous partons; à la réponse "Lanzarote", il mimera une réflexion intense pour finalement répondre : "vous pouvez y aller sans papiers, je vous y autorise "! Qui a dit que les administrations sont tatillonnes?
Pendant ce temps, Olivier, notre passager pour cette traversée (voir chapitres escale Maroc et portraits), prépare son vélo avant de le hisser à bord : démontage des pédales, protection au WD 40, emballage dans un film plastique puis fixation au bastingage.
Séance photos avec Elisabeth et Jean puis, à 12h30, les amarres sont larguées : nous quittons le territoire marocain à destination de l'île la plus proche des Canaries, Lanzarote.
Sur le plan navigation il n'y a pas grand-chose à dire, sinon que le vent refusera à plusieurs reprises, tournera du nord-ouest au sud sud-ouest puis ouest sud-ouest et que les deux tiers du parcours ont été effectués au moteur, au grand désespoir d'Olivier qui faisait sa première traversée à la voile depuis son départ.
Nous rattraperons un voilier français parti une heure avant nous avec lequel nous ferons un bout de chemin au cours de la première nuit puis, le lendemain, un catamaran américain parti trois heures plus tôt.
Olivier put tout de même apprécier une petite "chevauchée" au près bon plein entre 7 et 8 nœuds puis un banc de dauphins passant assez loin devant l'étrave en faisant leurs bonds caractéristiques. Il participa activement à la vie du bord, prenant son tour pour les quarts de nuit, mitraillant avec un appareil photo le bateau, le ciel et la mer sous toutes les coutures et faisant la cuisine pour la plus grande satisfaction de l'équipage! Bref, après une mise à niveau sur le réglage des voiles, il fera un équipier de premier choix.
Vers deux heures du matin, la seconde nuit, on apercevra les premières lueurs de la côte de Lanzarote que nous longerons jusqu'à son extrémité sud pour gagner la marina Rubicon à 9h10 le dimanche matin. Notre guide vantait cette marina pour ses qualités qui sont bien réelles : accueil parfait, beaucoup d'espaces pour manœuvrer entre les pontons, installations récentes et propres et, autour, un complexe touristique architecturalement réussi avec hôtels, restaurants, boutiques, piscine, le tout à vingt minutes à pied de la petite ville de Playa Blanca.
Seul bémol à ce tableau idyllique, les nausées de Maryse qui ne l'ont pas quittée de toute la traversée malgré une mer calme! Que faire?