OLYMPE AUTOUR DU MONDE

ARCHIPEL DES GALAPAGOS

C'est le 7 mai 2009 que nous abordâmes l'archipel des Galapagos après huit jours de mer un peu pénibles par le manque de vent et les courants contraires; cette traversée depuis Panama est relatée dans la page "Carnet de bord".

Un peu de géographie

A cheval sur l'équateur, l'archipel des Galapagos est situé à environ 1000 kilomètres des côtes de l'Equateur dont elles dépendent; il est composé de 19 îles principales et de 42 îlots sur une superficie totale de 60 000 km2.

Les îles sont des volcans surgis du fond de l'océan; les plus anciennes, les îles de l'Est, ont entre trois et quatre million d'années, les plus jeunes, les îles de l'Ouest, ne sont vieilles que de 700 000 ans. L'activité volcanique est toujours présente sur ces dernières, notamment sur Isabela constituée de six volcans dont le Cerro Azul est entré en éruption en 1979 et en 1982.

Le climat y est assez particulier, car influencé par plusieurs courants marins froids dont le courant de Humboldt qui remonte de l'Antarctique; ainsi, bien que situé sur l'équateur, le climat est plutôt de type subtropical, avec une saison sèche de mai à décembre avec une température moyenne de 18°C et de fréquents brouillards, et une saison humide de janvier à début mai avec une température moyenne de 28°C. C'est de la fin de cette saison dont nous avons bénéficié.

Un peu d'histoire

On attribue la découverte de ces îles à l'archevêque de Panama Fray Tomas de Berlanga parti en mission pour Charles Quint au Pérou en 1535; faute de vent, sa goélette fut entraînée par les puissants courants de la région que nous avons subis sur une île où l'équipage ne trouva que des phoques, des tortues marines et d'énormes tortues terrestres.

Pendant les deux siècles suivants, ces îles furent ignorées des Espagnols, car trop éloignées de leurs routes commerciales; elles devinrent alors essentiellement le repaire de brigands et de flibustiers qui décimèrent une grande partie des tortues géantes pour leur chair, ces animaux étant capables de rester plusieurs mois sans manger à bord des navires sans que leur viande ne soit altérée. Cette espèce fut en voie d'extinction au 19ème siècle à cause des quelques 700 baleiniers qui sillonnaient la région avec cette viande fraîche à bord!

En 1832, le gouvernement équatorien prit possession de l'archipel qui servit alors de pénitencier; c'est en 1893 que fut fondée la ville de Puerto Vilamil sur Isabela, puis au début du 20ème siècle fut créé Puerto Ayora sur Santa Cruz. En 1959, les établissements pénitentiaires furent fermés et dans les annés 1960, les premiers vols civils relièrent régulièrement les îles au continent.

La célébrité de ces îles doit beaucoup au naturaliste Charles Darwin qui y séjourna en 1835 avec une mission scientifique; ses observations de la faune de ces îles seront à la base de sa théorie de l'évolution qui paraîtra 22 ans plus tard sous le nom de "L'origine des espèces par voie de sélection naturelle" et qui révolutionnera le monde des sciences.

Enfin, la plupart des îles ont deux ou trois noms, donnés par leurs occupants successifs; de même, l'archipel a porté plusieurs noms au cours de son histoire : d'abord appelé "Les îles enchantées" par les Espagnols, pour leur disparitions fréquentes dans le brouillard, elles furent nommées Galapagos (tortue géante en espagnol) par un cartographe flamand; puis, pour le 400ème anniversaire de la découverte des Amériques en 1892, le gouvernement équatorien le baptisa archipel de Colon avant de revenir à la dénomination de Galapagos en 1973.

Ces îles sont classées au patrimoine naturel de l'humanité depuis 1980 et en 1986, une réserve de ressources marines de 50 000 km2 a été créée.

Notre séjour

Nous avions choisi comme port d'arrivée le port de Puerto Ayora sur l'île de Santa Cruz pour sa position centrale dans l'archipel; c'est d'ailleurs de ce port que partent la majorité des navettes pour les visites guidées des îles. L'environnement comme le mouillage ne sont pas très "sexy", occupés qu'ils sont par tous les bateaux locaux, notamment les navettes d'excursion; le paysage lui-même n'est pas très attirant mais il est vrai que Santa Cruz n'est pas l'île la plus touristique.

Il faut savoir qu'il n'est possible d'accoster avec son bateau que dans deux ports, Puerto Ayora sur l'île de Santa Cruz et Puerto Baquerizo Moreno sur l'île de San Cristobal, la plus à l'Est de l'archipel; une fois les formalités accomplies, le bateau ne doit plus bouger et toutes les visites doivent s'effectuer avec les navettes des tours operators accompagnées de guides officiels du Parc National des Galapagos. La durée maximale du séjour autorisée est de 20 jours.

Dès l'après-midi de notre arrivée, nous sommes partis faire une reconnaissance de la ville de Puerto Ayora qui s'est révélée bien plus étendue que ne le laissait supposer la vue que nous en avions eue en arrivant par la mer; il y règne une activité intense de déchargement de barges chargées de sacs de ciment, de bouteilles de gaz et de matériaux divers faisant la navette entre les cargos mouillés dans la rade et le quai de déchargement du petit port; il n'y a d'ailleurs aucune place pour y laisser les annexes des bateaux, et c'est par un système de "water taxis" d'ailleurs fort bien organisé et bon marché que nous rejoindrons la terre ferme.

Ce sera pour nous l'occasion de découvrir émerveillés la coexistence entre l'homme et les animaux marins dont nous découvrions certains pour la première fois : les otaries et lions de mer dont certains arrivent à grimper sur le pont des bateaux au mouillage pour s'y prélasser au soleil à longueur de journée, des aigrettes prenant leur bain de pied sur les cales du port, d'énormes crabes rouges et bleus, magnifiques, proliférant sur les rochers et les digues, les pélicans nous émerveillant par leurs spectaculaires plongeons pour attraper leur nourriture, et même quelques iguanes marins se promenant sur les quais au milieu des passants. Tout ce petit monde se côtoie de manière tout à fait naturelle et sans crainte aucune des passants et touristes.

En fin d'après-midi, nous pousserons jusqu'au Centre Darwin situé à l'extrémité Est de la ville; il s'agit d'un centre d'études et de recherche sur la faune locale, notamment les fameuses tortues géantes; nous y verrons quelques iguanes terrestres mais surtout ces fameuses tortues dont la taille est aussi impressionnante que l'âge qu'elles peuvent atteindre : 150 ans pour la plus vieille, une tortue mâle, dernière représentante d'une race en voie d'extinction, surnommée Georges par les soigneurs du Centre. Malheureusement, malgré la présence de deux femelles proches de sa race qui ont été mises à ses côtés, Georges ne semble pas vouloir (ou pouvoir) assurer sa descendance! Maryse et Martine se promettront de revenir ultérieurement assister et participer au repas de ses étranges animaux.

Puis le Captain se mettra en quête d'un cybercafé pour accomplir une tâche moins réjouissante : la déclaration annuelle des revenus! Il faudra bien y revenir plusieurs fois pour compléter cette tâche ingrate.

Le lendemain sera consacré au rangement et nettoyage du bateau, puis à retenir deux excursions pour la semaine à venir : visite de l'îlot Bartholomé le dimanche, et de l'île Isabela du mardi au jeudi.

Bartholomé

Il s'agit d'un îlot volcanique de 120 hectares situé à quelques encablures à l'Est de l'île San Salvador au Nord-ouest de Santa Cruz; à 5h du matin, nous prîmes un bus qui nous emmena au Nord de Santa Cruz prendre un bateau à partir d'un petit port situé dans le chenal de l'île Baltra. Trois heures de mer furent nécessaires pour atteindre Bartholomé pendant lesquelles nous fut servi un copieux petit déjeuner. Peu avant l'arrivée, nous aurons droit au spectacle d'un grand requin venant "renifler" le bateau avant de disparaître.

C'est à bord d'une chaloupe que nous débarquâmes sur les rochers de l'îlot, par mer heureusement calme. L'îlot est essentiellement composé d'un volcan, très aride, dont nous entamerons l'ascension par un chemin parfaitement balisé avec les commentaires avisés de notre guide. Le paysage est lunaire, d'une beauté austère mais envoûtante avec ses coulées de lave figée et hérissée de cônes de tuf et criblée de cratères.

La végétation est réduite à sa plus simple expression, avec de curieux cactus arrivant à pousser dans ce sol pauvre, sec et ingrat en se nourrissant de leur propre pourriture, et des touffes d'herbes vivaces ressemblant à nos corbeilles d'argent avec leurs petites feuilles blanches.

Arrivés au sommet peu élevé de l'île (115 mètres), la vue est spectaculaire; d'abord sur l'isthme de Bartholomé bordé de chaque côté d'une plage de sable ocre doré entre lesquelles se trouve un oasis de verdure constitué de palétuviers, puis d'une aiguille rocheuse nommée Pinnacle Rock. Le contraste de ces couleurs magnifiques avec le bleu de la mer était en tout point remarquable. Ensuite, sur l'île voisine de San Salvador, où l'on aperçoit les récentes coulées de lave noire dans la mer qui ont rejoint et entouré d'anciens îlots volcaniques de couleur ocre, les reliant à l'île qui s'est ainsi agrandie de plusieurs hectares.

Après être redescendus du sommet et avoir réembarqués sur la chaloupe, celle-ci nous conduisit à un spot de plongée d'où nous regagnâmes l'une des deux plages aperçues du sommet. Nous pûmes admirer des myriades de poissons multicolores, mais malheureusement pas les lions de mer annoncés. Notons qu'à la grande stupéfaction du captain, Maryse se mit à l'eau à partir de la plage avec son matériel de plongée, oubliant très certainement la présence du requin aperçu à l'arrivée!

Ce fut ensuite le retour vers Santa Cruz, avec un déjeuner pris à bord du bateau et un spectacle étonnant : une grande frégate qui nous accompagna pendant plus d'une heure à deux mètres au dessus de nos têtes et sans donner un seul battement d'ailes! Elle nous regardait tout en régulant sa vitesse sur celle du bateau. C'est sans aucun doute l'un des meilleurs planeurs de la planète.

Nous pûmes ensuite admirer le trajet en car qui retraversa de jour le nord de l'île constituant une partie du Parc National; le chauffeur n'arrêtant pas de klaxonner et de faire des embardées, nous nous demandions s'il était bien à jeun! En fait, il passait son temps à éviter des pinsons jaunes des Galapagos qui se prélassaient sur la route en toute quiétude!

Puis, nous regagnâmes Puerto Ayora et le bateau, des images plein la tête.

Isabela

Située à l'Ouest de l'archipel, c'est la plus grande des îles représentant à elle seule plus de la moitié des terres émergées. Elle s'étire du nord au sud sur 130 kilomètres et possèdent des volcans encore actifs dont les altitudes varient de 1097 m à 1690 m.

Nous embarquâmes sur un petit speed boat le mardi à 14h pour 2h20 de traversée très inconfortable, secoués que nous étions par le passage des vagues à grande vitesse et baignés par les odeurs d'essence. Mais l'équipage d'Olympe, maintenant endurci, supporta ce régime sans broncher.

Nous arrivâmes à Puerto Vilamil dont l'accès est très difficile; un minicar nous attendait pour nous emmener à notre hôtel où nous retrouvâmes notre guide qui nous expliqua le programme du lendemain et nous emmena à pied découvrir la petite ville de Vilamil où habitent la majorité des 1600 habitants de l'île, un lac où viennent en soirée se rafraîchir des flamands roses et la plage où nous pûmes approcher des iguanes de mer, animaux préhistoriques parfaitement laids mais nullement effarouchés par notre présence. Quant aux flamands roses, nous n'en vîmes qu'un de loin dans le lac, mais pûmes apercevoir un vol de cinq spécimens parfaitement alignés et dans une position aérodynamique à faire pâlir d'envie les meilleurs constructeurs aéronautiques!

Le lendemain mercredi, une journée chargée nous attendait; notre minicar nous conduisit à mi-hauteur du volcan Sierra Negra qui culmine à 1490 mètres d'altitude et dont la caldeira, de 10 kilomètres de diamètre est la deuxième du monde; ainsi, avec l'île de La Palma aux Canaries, nous aurons vu les deux plus grands cratères du monde!

Là, nous attendaient des chevaux qui allaient nous mener jusqu'au sommet; une heure et demi de cheval quand on n'en a pas l'habitude, voilà qui nous promettait quelques douleurs d'arrière train pour le lendemain! Mais heureusement, les bêtes étaient bien dociles, à part celle qui était montée par Michel qui s'arrêtait fréquemment pour brouter et passait son temps à mordre ses congénères!

Arrivés au sommet, nous continuâmes à pied et dans la brume en direction du volcan suivant afin d'atteindre un point de vue nous permettant d'observer la frontière entre les éruptions anciennes, dont les roches et les laves étaient de couleur rouge à ocre et qui commençaient à être recouverte de taches de verdure qui auront mis quelques siècles à se développer, et les éruptions récentes, aux laves noires et nues de toute végétation. C'est au cours de cette marche que le captain se fit une belle entorse avec une cheville qui doubla vite de volume…

Une fois le casse-croûte pris sur place dans un vent à décorner des bœufs, nous reprîmes le chemin inverse : marche à pied, cheval et minicar jusqu'à une ferme de reproduction et d'élevage de tortues géantes où nous aperçûmes encore de beaux spécimens, allant du fœtus aux adultes en passant par les bébés tortues.

Un rapide passage à notre hôtel, et nous voilà repartis avec notre guide vers le port de Vilamil où un bateau nous attendait pour nous emmener d'abord sur une petite île y admirer requins à pointe blanche, otaries et lions de mer, pingouins, fous à pattes bleues et iguanes marins avant de nous emmener sur un site de plongée où Michel et le captain se remirent à l'eau.

Enfiler une palme sur sa cheville enflée fut un supplice pour ce dernier, et au bout de quelques minutes d'observation de poissons multicolores il rebroussa chemin vers le bateau, ne pouvant plus palmer; et c'est alors qu'elle arriva!

 

Ou comment tomber sous le charme d'une danseuse pleine de grâce…

Arrivé à 20 mètres du bateau, j'aperçus soudain une forme brune en forme d'ogive me foncer dessus; après un premier mais rapide moment de frayeur, je compris que je ne risquais rien; elle stoppa net, me fit face, me regarda avec ses grands yeux langoureux puis commença une opération de charme incroyable : une danse du ventre avec une souplesse et une grâce infinies, des arabesques de son corps empreintes de sensualité; m'ayant quasiment hypnotisé, elle se mit à tourner autour de moi, m'invitant de son regard malicieux, à rentrer dans son jeu. Elle me tourna autour, m'obligeant, pour ne pas perdre une miette du spectacle, à tourner sur moi-même en palmant, oubliant la douleur. Puis, elle s'éloigna, se retourna pour voir si je la suivais, estimant que j'étais trop loin, se précipita à nouveau sur moi, m'évitant au dernier moment d'un gracieux coup de rein avec une adresse et une facilité déconcertantes.

De son regard elle me disait : "alors, dépêches toi, viens jouer" puis partit vers le fond m'attendre; alors je pris une bonne gorgée d'air et la rejoignit, voulant caresser ce corps voluptueux; mais la belle savait se faire désirer et se tenait toujours juste à distance pour que je ne puisse qu'à peine la frôler! Puis elle recommença sa danse incroyable jusqu'à ce que je m'aperçoive que je manquais d'air et que je remonte respirer pour mieux replonger. Alors, elle m'accompagna à la surface, respira elle aussi et nous repartîmes tous les deux nous cacher des yeux des spectateurs du bateau qui regardaient la scène.

Cela dura bien dix minutes, pendant lesquelles nous jouâmes comme deux vieux complices; mais, même si j'en oubliais la douleur de ma cheville et m'apercevais que je passais beaucoup plus de temps sous l'eau qu'à l'habitude, et ce malgré les efforts accomplis pour tenter de suivre son rythme, en terme d'endurance, il n'y avait pas photo! La belle aurait bien aimé continuer encore ce balai aquatique qu'elle réservait ce jour en exclusivité à l'élu de son cœur, mais le cœur de ce dernier commençait justement à donner des signes de faiblesse! Et oui ma belle, on a plus vingt ans, tu es bien trop jeune pour moi…

Mais c'est promis, je ne suis pas prêt de t'oublier, je t'assure! D'ailleurs, je t'ai baptisée Isabelle, du nom de l'île où tu es née, petite otarie; merci pour ces quelques minutes de bonheur que tu m'as données et fait bien attention à toi : certains habitants de cet océan où tu es si à l'aise pourraient bien être mal intentionnés à ton égard.

Quant à vous, lecteurs, si vous me parlez un jour d'Isabelle, soyez assez délicats pour le faire assez loin des oreilles de mon mousse préféré : il pourrait en prendre ombrage!

Après cet intermède merveilleux, nous rentrâmes à l'hôtel et nous couchâmes de bonne heure après une journée bien remplie pour nous lever à 5 heures le lendemain matin et repartir le ventre vide avec notre speed boat sur Santa Cruz. Inutile de dire qu'en arrivant, nous nous jetâmes dans un café pour absorber un bon petit déjeuner!

Santa-Cruz

Entre les visites de Bartholomé et d'Isabela, nous passions notre temps à différentes activités; le captain se rendait souvent à son cybercafé préféré, les dames du bord arpentaient la ville de long en large, faisaient et refaisaient les magasins au point d'être connues de tous les commerçants de la ville!

Il fallut aussi s'occuper de faire réparer à nouveau le groupe électrogène, la réparation de Carthagène n'ayant pas tenu plus d'un mois.

Le lundi, Martine et Maryse retournèrent au Centre Darwin pour nourrir les tortues géantes; elles leurs donnèrent des tiges de roseaux sur un sol de pierres où elles se retrouvent à l'heure du repas, avec interdiction aux visiteurs de les toucher et de marcher sur leur "table". Certaines étaient un peu agressives entre elles pour choisir les meilleurs morceaux, et toutes étiraient leur grand cou pour observer ces drôles d'humains qui venaient leur apporter leur pitance. Un peu cabotes, elles prenaient facilement la pose pour se faire photographier…

Un autre spectacle inouï est celui du marché aux poissons; on y retrouve comme partout des poissonniers préparant et découpant des poissons sur leurs étals, mais nulle part ailleurs nous n'avions vu à côté d'eux des otaries, debout le museau sur la table, attendant que le poissonnier veuille bien leur concéder un morceau ou des déchets de poissons; elles se faisaient parfois si pressantes que le poissonnier devait les repousser délicatement mais fermement d'un coup de hanche.

A leurs pieds, pélicans, fous à pattes bleus et iguanes de mer attendaient également des restes sans aucune crainte des spectateurs ébahis que nous étions. D'une manière générale sur ces îles, les animaux étant protégés et n'ayant jamais été chassés n'ont aucune crainte de l'homme.

Le temps est ainsi passé très vite; une grande traversée nous attendait pour atteindre les îles Marquises, notre destination suivante; les fichiers météo étaient très favorables et nous incitaient à ne plus tarder. Aussi avons-nous décidé de quitter les Galapagos le dimanche 17 mai, après avoir fait livrer la veille à bord du bateau la quantité de gasoil nécessaire pour reconstituer le plein. On peut bien sûr passer beaucoup plus de temps sur cet archipel, mais les dix jours que nous venions d'y passer nous avaient permis de voir l'essentiel de la faune et de ses espèces pour lesquels nous étions essentiellement venus.

C'est à 12h15, après déjeuner, le dimanche 17 mai, que nous levâmes l'ancre à destination de l'île Hiva Oa dans l'archipel des Marquises pour une des plus longues traversées de notre périple à travers l'océan Pacifique qui allait nous réserver de belles surprises.

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